Les prix du pétrole ont fortement augmenté lors de la séance de mercredi, pour effacer ses pertes de la séance précédente et réaliser quelques gains, après les déclarations du président russe Vladimir Poutine ce matin qui ont fait craindre davantage un manque d’approvisionnement mondial en pétrole et en gaz, à un moment où le pétrole se dirigeait vers des pertes importantes en raison des décisions concernant le resserrement de la politique monétaire qui sera publié cette semaine pour un certain nombre des banques centrales les plus importantes.
Les prix du pétrole maintenant
En termes de négociation, les contrats à terme sur le brut Brent ont augmenté de 2,66 % à 93,03 $ le baril, et les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate ont augmenté de 2,56 % à 86,06 $ le baril.
Les principaux facteurs influant sur l’évolution des prix du pétrole
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé qu’il avait signé un décret sur la mobilisation militaire partielle à compter d’aujourd’hui, indiquant qu’il n’hésiterait pas à défendre les terres russes et la souveraineté de l’État à la lumière des efforts de l’Occident pour détruire la Russie.
L’escalade de la guerre russo-ukrainienne a accru les craintes et l’incertitude concernant les exportations russes de pétrole et de gaz, car le monde pourrait faire face à une nouvelle baisse de l’offre de pétrole, ce qui a poussé les prix du brut à fortement augmenter.
Cela vient à la lumière de l’approche de la date d’entrée en vigueur de l’interdiction de l’Union européenne sur les importations de pétrole maritime russe le 5 décembre, ce qui accroît la pression sur l’approvisionnement mondial en brut.
Pendant ce temps, les États-Unis ont déclaré qu’ils ne prévoyaient pas de relancer l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 à l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine, réduisant ainsi les perspectives de retour du pétrole iranien sur le marché.
En revanche, la production de l’OPEP+ a désormais chuté de 3,58 millions de barils par jour, soit environ 3,5% de la demande mondiale de brut, ce qui est bien en deçà des objectifs de production fixés par l’organisation, ce qui confirme le manque d’approvisionnement mondial en pétrole.
Bien que le pétrole soit sur le point de souffrir de la hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine, craignant que cela n’entraîne un effondrement de l’économie et une baisse de la demande de pétrole, les commentaires de Poutine ont semé la panique sur l’offre mondiale de brut.
D’autre part, le chef de la compagnie pétrolière publique saoudienne Aramco a averti mardi que la capacité mondiale de production de pétrole de réserve pourrait être rapidement épuisée lorsque l’économie mondiale se redressera.