Après une chute de 1.35% hier, qui l’a amené à clôturer au-dessous du seuil clé de 6000 points, le CAC 40 continue de reculer ce mercredi matin, les investisseurs se préparant à une nouvelle hausse importante des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine, susceptible de freiner la croissance de la première économie mondiale.
L’attention des investisseurs du CAC 40 et d’un peu partout dans le monde se porte sur la banque centrale américaine mercredi, qui conclura sa dernière réunion de politique générale plus tard dans la session.
On s’attend à ce que la Fed relève ses taux d’intérêt d’au moins 75 points de base à la suite de la publication, la semaine dernière, d’un taux d’inflation plus élevé que prévu aux États-Unis, mais certains envisagent également la possibilité d’une hausse de 100 points de base.
La décision est attendue à 14:00 ET (18:00 GMT), et la Fed mettra également à jour ses projections économiques trimestrielles, qui devraient fournir des indications sur la direction que les décideurs pensent donner aux taux d’intérêt, le temps qu’il faudra à l’inflation pour baisser, et l’impact probable sur la croissance économique en cours de route.
Alors que la Fed fait la une de la semaine, la Banque d’Angleterre, la Banque nationale suisse, la Banque du Japon et la Norges Bank en Norvège annoncent également des décisions politiques cette semaine. La Riksbank suédoise a ouvert le bal, en surprenant avec une hausse d’un point de pourcentage complet mardi, et a prévenu que d’autres décisions seraient prises au cours des six prochains mois.
L’ardoise des données économiques européennes potentiellement influentes sur le CAC 40 est largement vide mercredi, même si l’enquête CBI sur les tendances des commandes industrielles devrait montrer une détérioration de la confiance des entreprises au Royaume-Uni en septembre.
Enfin, d’un point de vue technique, le seuil de 6000 points devient la première résistance à prendre en compte, tandis qu’à la baisse, la zone de 5900 points est désormais un support immédiat.